DÉFINITION

Le short-track (piste courte en Anglais) se pratique dans une patinoire de préférence avec une dimension de 60m sur 30m., seule dimension retenue pour pouvoir organiser des compétitions internationales.
Depuis les Jeux Olympiques d’Albertville en 1992, elle est devenue une discipline olympique.

LES DISTANCES

Les principales distances sont le 500m, 1.000m, et 1.500m. Des épreuves de relais peuvent également avoir lieu. Elles se déroulent sur 3.000m pour les femmes, 5.000m pour les hommes et depuis 2018, sur 2.000m pour le relais mixte (2 femmes, 2 hommes).
Les courses se disputent à 4 ou 5 patineurs pour les distances courtes, et à 8 pour les distances longues. Il n’y a pas de couloir, chacun est sur la même piste : les courses sont donc très disputées. 
Pour autant, tout n’est pas permis : il est interdit, par exemple, de pousser un adversaire ou de lui faire une « queue de poisson ». Les règlements sont très stricts et les juges présents sur la glace sont là pour veiller à ce qu’ils soient respectés. Chaque faute est sanctionnée par une pénalité.

STRATÉGIE

Le côté stratégique et tactique des courses donne un charisme indéniable à la discipline. En plus de l’aspect résolument spectaculaire (50 km/h dans une patinoire, alors qu’une ligne droite ne fait que 28,85m et que les virages reviennent vite, un tour de patinoire faisant 111,12m), le short-track est un sport qui procure de véritables sensations fortes.

MATÉRIEL

Les patins sont plus hauts que ceux de patinage de vitesse classique, pour mieux protéger la cheville. Ils sont généralement constitués de carbone et de Kevlar. À haut niveau, ils sont moulés au pied de l’athlète.

Les lames sont très fines, 1.1 millimètre d’épaisseur, elles mesurent suivant le patineurs entre 16 pouces et 18 pouces (1 pouce égal 2.54 cm). Cette longueur est déterminée en fonction de la pointure de l’athlète, mais plus elles sont longues, plus c’est difficile physiquement à patiner. Elles sont aussi courbées, c’est à dire elles ne sont pas plates, un peu comme une banane, avec une courbe qui varie aussi en fonction du patineur, du poids, de sa dextérité, de son style de patinage. Et enfin elles sont cintrées, c’est à dire qu’elles suivent la courbe du virage dont le rayon est de 8 mètres. En résumé, la ligne droite, le patineur tient sur une surface de 1 millimètre carré et en virage, la lame rentre entièrement dans la glace, ce qui multiplie par 4 sa portance. Les lames sont fixées aux patins par des boulons à travers des potences, qui elles aussi varient en hauteur en fonction du patineur. Ils faut souvent vérifier ces fixations, car en virage, à 40 kilomètres par heure, la pression sur les jambes est de 2.5 G.et les réglages de cintrages peuvent changer à cause de cette pression.

Source FFSG